Qu'est-ce que la gestion des droits numériques ? Tout ce qu'il faut savoir

La technologie moderne a rendu le piratage numérique beaucoup plus facile. En quelques clics, il est possible de télécharger des ressources numériques sur le web, puis de les modifier et de les utiliser à sa guise, souvent sans l'autorisation de leur propriétaire. Par exemple, rien qu'en France, près de 12 millions de personnes téléchargent et visionnent des vidéos en streaming de façon illégale.

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Le piratage numérique est un problème tellement important que l'association interprofessionnelle américaine Motion Picture Association (MPA) signale que l'économie américaine perd jusqu'à 29 milliards de dollars par an du seul fait du piratage de films et de programmes télévisés en ligne. Les éditeurs de logiciels perdent également près de 359 milliards de dollars par an à cause des logiciels utilisés sans licence ou contrefaits. 

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Les gouvernements et les entreprises ne sont pas les seuls à souffrir du piratage. Dans le seul secteur de la musique, 70 000 personnes perdent leur emploi chaque année à cause des pertes de revenus dues au piratage. 

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L'expérience du client en subit également les conséquences. En effet, la plupart du temps, le contenu piraté ne répond pas aux mêmes normes ni à la même qualité que le contenu original. Ainsi, non seulement le client n'en a pas pour son argent, mais le propriétaire du contenu original risque d'avoir une mauvaise réputation.

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C'est là que la gestion des droits numériques entre en jeu. Elle offre aux entreprises et aux créateurs de contenu une solution pour protéger leurs assets numériques. Dans cet article, nous allons aborder tout ce qu'il faut savoir sur la gestion des droits numériques.

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C'est parti. 

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Qu'est-ce que la gestion des droits numériques ?

La gestion des droits numériques ou GDN (en anglais « digital rights management », DRM) est le processus de protection et de restriction de l'utilisation des ressources numériques protégées par des droits d'auteur. La GDN fait appel à diverses méthodes et technologies pour contrôler la manière dont les ressources numériques sont utilisées, modifiées et partagées en ligne. 

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Voici des exemples d'actifs qui peuvent être protégés par la GDN :

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• Les contenus multimédia protégés par le droit d'auteur, tels que les images, les vidéos et les fichiers audio. 
• La propriété intellectuelle comme les brevets, les plans de produits, les marques déposées et les secrets industriels.
• Les documents confidentiels tels que les dossiers financiers ou les documents de politique générale. Les documents sous licence tels que les livres électroniques et les abonnements numériques peuvent également être protégés par la GDN. 
• Les logiciels protégés par le droit d'auteur, tels que les systèmes d'exploitation et les applications.

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Ce sont là quelques exemples d'actifs que les outils de GDN servent à protéger. 

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La GDN est également connue sous le nom de mesures techniques de protection (MTP). Il existe deux types de MTP :

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• les mesures de contrôle d'accès qui limitent l'accès des personnes non autorisées à un travail ;
• les mesures de contrôle de reproduction qui limitent les droits d'utilisation de l'œuvre.

Comment fonctionne la gestion des droits numériques

Les assets numériques sont protégés par les lois sur le droit d'auteur. Cela ne veut pas dire qu'ils seront automatiquement à l'abri d'une utilisation illégale, car la plupart des gens ne respectent pas ces lois. Surveiller le web pour voir qui utilise vos ressources illégalement peut également prendre beaucoup de temps et poser des problèmes. L'utilisation d'un outil de GDN vous aidera à protéger facilement vos ressources numériques contre le vol.

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Les outils de GDN utilisent le cryptage et les restrictions pour limiter l'accès ou l'utilisation du contenu numérique. Ces restrictions comprennent notamment :

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• Protection par mot de passe : il s'agit d'un moyen simple, mais efficace de protéger les fichiers numériques. Les utilisateurs doivent saisir le mot de passe défini avant de pouvoir accéder au fichier. 
• Protection contre la reproduction : cette restriction permet à un utilisateur de voir ou de consommer un élément de contenu uniquement sur le canal sur lequel il a été partagé. La GDN empêche l'utilisateur de faire une copie. Par exemple, si vous mettez en place ce type de GDN sur votre site web, les utilisateurs ne pourront pas sauvegarder des images, copier des textes ou faire des captures d'écran. 
• Prévention contre la reproduction : elle est similaire à la protection contre la copie. La seule différence est que l'utilisateur ne peut être autorisé à reproduire l'actif que si certaines conditions sont remplies ou s'il accepte vos conditions générales. Par exemple, un utilisateur ne peut être autorisé à faire des copies que s'il a accepté de ne pas les utiliser à des fins commerciales. Vous pouvez même fixer des dates d'expiration pour votre contenu ou des limites d'ouverture, c'est-à-dire le nombre de fois qu'un utilisateur peut ouvrir ou visualiser un contenu.
• Filigranes : un outil de GDN peut ajouter des filigranes à vos photos, vidéos et GIF. Les utilisateurs peuvent télécharger ces ressources, mais ne pourront pas les utiliser à des fins commerciales. 
• Contrôle des appareils : Ces restrictions garantissent que les fichiers ne sont ouverts que sur des appareils approuvés. Vous pouvez même restreindre l'accès à votre contenu en fonction de l'emplacement et de l'adresse IP de l'utilisateur. 

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Avantages de la gestion des droits numériques

Certains des avantages de la GDN ont déjà été soulignés dans la partie précédente. Voyons maintenant quels autres avantages sont offerts aux entreprises et aux créateurs de contenu qui mettent en œuvre la GDN dans leurs activités.

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1. Elle fait respecter les lois sur les droits d'auteur

Les outils de GDN limitent les lieux et les manières dont un utilisateur peut exploiter des ressources numériques protégées par des droits d'auteur. Ils peuvent modifier ou réduire les performances du contenu s'ils soupçonnent qu'il est utilisé sans autorisation. Par exemple, Spotify ajoute une couche de GDN aux chansons afin que ses utilisateurs ne puissent pas les écouter ailleurs que sur son application. La couche GDN brouille les données audio et seul le lecteur Spotify peut lire la version non brouillée. 

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Certains outils peuvent même surveiller les acheteurs et indiquer qui a accédé au contenu et quand, et comment il a été utilisé. En les combinant à la loi américaine sur le droit d'auteur, le Digital Millennium Copyright Act (DMCA), le détenteur d'un droit d'auteur peut alors retirer les services ou les sites web qui diffusent ses œuvres sans autorisation. 

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2. Elle optimise la collaboration entre les équipes et avec les tiers

Le partage des données avec des tiers extérieurs à l'entreprise comporte des risques pour la sécurité. La gestion des droits numériques vous aide à réduire ces risques de manière significative, car elle définit clairement quels actifs sont disponibles et comment ils peuvent être utilisés. Vous pouvez même vérifier si un utilisateur a tenté de partager le bien numérique avec d'autres personnes sans autorisation. 

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3. Elle est essentielle pour la sécurité des données

La GDN aide les entreprises à restreindre l'accès à leurs documents sensibles et aux informations confidentielles en utilisant le cryptage combiné à l'octroi de licences. Et même lorsqu'il y a des fuites de données, la technologie GDN permet de les repérer facilement. 

4. Elle aide les entreprises à se conformer à la réglementation

En fonction du type d'entreprise et de son emplacement, il existe des lois, des règlements et des directives que chaque organisation doit respecter. Le non-respect de ces réglementations entraîne souvent des sanctions juridiques telles que des amendes. La GDN garantit que les entreprises respectent la conformité réglementaire.

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Par exemple, des lois comme le RGPD exigent que les entreprises garantissent la sécurité des informations personnelles de leurs utilisateurs. La loi Sarbanes-Oxley ou la loi sur la portabilité et la responsabilité en matière d'assurance maladie (HIPAA) requièrent même que vous prouviez que vous avez mis en place les processus appropriés pour protéger ces informations sensibles. 

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Un outil de GDN garantit que les documents contenant ces informations sensibles sont sécurisés, même s'ils sont stockés sur des ordinateurs ou s'ils sont distribués en dehors de votre organisation. 

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5. Elle aide les créateurs à monétiser leur contenu plus efficacement

La technologie GDN permet aux créateurs de contenu de monétiser efficacement leur contenu ou leurs assets numériques par le biais de contrats et d'accords de licence. Les créateurs peuvent concéder des licences sur leur travail en échange d'une compensation monétaire. Ainsi, chaque fois que quelqu'un utilise le contenu d'un créateur, celui-ci perçoit des revenus.

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Fonctionnalités à rechercher dans un logiciel GDN 

Avant d'investir dans la GDN, vous devez tenir compte de certains facteurs pour vous assurer de choisir le bon logiciel pour votre entreprise. 

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1. Protection du contenu et cryptage

Si votre contenu peut être facilement copié, partagé ou imprimé, il est exposé au risque de piratage, de plagiat, de redistribution massive et d'atteinte à la propriété intellectuelle. Le simple fait d'ajouter une protection par mot de passe à vos fichiers ne garantit pas leur sécurité. Et si l'ajout de filigranes peut contribuer à réduire les atteintes au droit d'auteur, ce n'est pas une solution absolue. 

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La solution la plus efficace consiste à choisir une GDN offrant un cryptage puissant qui rend votre contenu illisible, sauf si l'utilisateur dispose d'une clé de cryptage ou s'il se trouve sur un système authentifié. Vous protégerez ainsi vos fichiers contre les pirates et le partage non autorisé. 

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2. Contrôle d'accès des utilisateurs

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Source : AssuranceLab

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Une solution complète de gestion des droits numériques doit vous permettre de mettre en place différents types de contrôle des utilisateurs. Parmi ces derniers, citons : 

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• Date de début - il s'agit de la date à laquelle un utilisateur peut accéder pour la première fois à un élément de contenu. Avant cette date, le contenu sera indisponible.
• Limites d'expiration - le contenu expire automatiquement après un certain temps.
• Limites d'impression - limite le nombre de fois qu'un utilisateur peut imprimer votre contenu.
• Limites d'ouverture - limite le nombre de fois qu'un utilisateur peut ouvrir et visualiser un contenu.
• Limitation des appareils/navigateurs - limite le nombre d'appareils ou de navigateurs sur lesquels un utilisateur peut ouvrir un contenu.

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Outre la possibilité de mettre en place différentes politiques de contrôle d'accès pour votre équipe et les parties prenantes externes, votre logiciel de GDN doit vous permettre de révoquer à tout moment l'accès d'un utilisateur à vos ressources numériques.

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3. Analyse et suivi des utilisateurs/contenus

Après avoir configuré votre système de GDN, mis en place des contrôles d'accès et protégé votre contenu, vous devez également surveiller l'utilisation qui en est faite. Choisissez un logiciel qui propose des rapports d'analyse détaillés. Il vous donnera des indications sur la manière dont vos utilisateurs interagissent avec votre contenu et vous aidera à identifier rapidement toute activité suspecte. 

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Par exemple, si un utilisateur accède à votre contenu avec différents navigateurs, différentes adresses IP ou même depuis différents pays dans un court laps de temps, cela peut être un signe qu'il utilise votre contenu de manière suspicieuse. Vous pouvez facilement empêcher cela en appliquant certaines des limites mentionnées ci-dessus. 

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4. Intégration avec des systèmes tiers

Votre logiciel de GDN doit s'intégrer facilement à d'autres sites web ou à des systèmes tiers tels que les logiciels de gestion des assets numériques (DAM), les logiciels de gestion de contenu (CMS), les logiciels d'e-commerce, les logiciels de veille stratégique, les systèmes de gestion de la relation client (CRM), les logiciels de gestion de l'apprentissage (LMS), etc. Les intégrations garantissent la bonne communication entre les outils d'entreprise que vous utilisez, ce qui permet d'améliorer la cohérence des données et la productivité.

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5. Une expérience fluide pour l'utilisateur final

Plus la GDN est facile à utiliser, plus vos équipes seront efficaces et productives. Évitez les outils qui vous obligent à télécharger un grand nombre de plugins ou d'applications avant de pouvoir les utiliser. Vous ne voulez pas d'un logiciel qui affectera l'expérience utilisateur des membres de votre équipe, de vos abonnés, de vos partenaires ou de vos clients. 

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Meilleures pratiques pour la gestion des droits numériques

Alors que le piratage numérique est de plus en plus répandu, la gestion des droits numériques est très importante, car elle assure la sécurité de vos ressources numériques. La plupart des entreprises le savent également. C'est pourquoi le marché mondial de la gestion des droits numériques a été évalué à plus de 4,5 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre 12 milliards de dollars d'ici à 2027, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 17,64 % (en anglais CAGR - Compound Annual Growth Rate).

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Pour éviter de prendre du retard ou de gaspiller vos investissements, voici quelques bonnes pratiques en matière de GDN. 

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Mettre en œuvre la GDN uniquement sur le bon type de contenu

Vous ne devez pas nécessairement utiliser la GDN sur tous les contenus ou assets numériques que vous publiez. L'inconvénient de l'utilisation de la GDN est qu'elle peut réduire la portée et le niveau d'engagement de votre contenu. Par exemple, si vous avez imposé des restrictions liées à l'emplacement sur une vidéo, seules les personnes se trouvant à cet endroit pourront lire la vidéo. Si vous souhaitez toucher un grand nombre de personnes, ce type de restriction n'est pas la meilleure option.  

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Demandez-vous toujours quel est l'objectif de la création du contenu ou de l'actif numérique. S'il s'agit d'accroître la notoriété ou la portée de l'entreprise, utilisez moins de restrictions. Les restrictions sont idéales pour les contenus monétisables ou les ressources numériques que seules les personnes autorisées peuvent consulter.

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Gérer les contrats externes

La GDN peut être utilisée pour gérer les contrats avec les parties externes associées à votre contenu visuel. Qu'il s'agisse de photographes ou de mannequins, les informations relatives à la distribution correcte de vos images peuvent être facilement trouvées et mises à jour. Ainsi, si vous n'êtes pas sûr qu'une image donnée puisse être utilisée dans un territoire particulier, vous pourrez accéder immédiatement à cette information sans avoir à déranger d'autres équipes. 

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De plus, grâce à la recherche inversée, vous pouvez vérifier si l'une de vos images est utilisée illégalement ou si elle enfreint les lois sur les droits d'auteur. 

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L'intégrer à d'autres solutions de gestion numérique

Pour tirer pleinement parti de votre GDN, il est important de l'intégrer à d'autres systèmes de gestion des données, telles que des solutions de gestion des assets numériques (DAM), de prévention de la perte de données (DLP) et de gestion de contenu (CMS).  

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Par exemple, une solution DLP empêchera de potentielles fuites ou pertes de données en limitant le partage des données dans certaines conditions. Ainsi, tandis que votre outil DLP applique les protocoles de protection des données pour les données sensibles de votre organisation, votre GDN vous permet de partager des fichiers en toute sécurité et de révoquer l'accès aux utilisateurs lorsque cela est nécessaire. 

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Sensibiliser ses employés à la gestion des droits numériques

Votre système de gestion des droits numériques ne sera pas aussi efficace si vos employés ne sont pas correctement formés à son importance. Par exemple, un employé qui ne comprend pas l'importance de la gestion des droits numériques peut partager les mots de passe d'actifs sensibles avec des utilisateurs non autorisés. Cela peut entraîner des fuites et des problèmes de piratage. 

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Il ne suffit pas de restreindre la manière dont les employés utilisent et partagent les ressources numériques. Ils doivent être informés des raisons de ces restrictions et des conséquences négatives qu'elles peuvent avoir sur votre entreprise si elles ne sont pas respectées. 

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Lutter contre le Shadow IT

L'informatique fantôme (en anglais « Shadow IT ») est l'utilisation de systèmes, d'applications, de logiciels, d'appareils et de services informatiques à l'insu ou sans l'approbation du service informatique. Il représente un risque important pour la sécurité des entreprises qui traitent des informations sensibles et peut rendre extrêmement difficile le suivi de l'utilisation et du partage des données. 

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Source : Cloudflare

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On parle d'informatique fantôme lorsque les employés commencent à utiliser des appareils non autorisés pour travailler, à partager des fichiers via des canaux non sécurisés ou à installer des applications qui ne sont pas conformes à la politique informatique de l'organisation. Toutes ces pratiques exposent votre entreprise à des fuites et à des violations des données. La meilleure pratique consiste donc à réduire au maximum les risques que l'informatique fantôme survienne dans votre entreprise. Cela contribuera à réduire la charge de travail de votre GDN. 

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Comment lutter contre l'informatique fantôme ?

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Tout d'abord, assurez-vous que tous vos employés comprennent ce qu'est l'informatique fantôme, ou Shadow IT, et les risques qu'elle comporte. 

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Les outils DLP peuvent également signaler à votre équipe informatique toute tentative de transfert de données sensibles d'un système sécurisé de l'entreprise vers un système non autorisé. Cela les aidera à prendre les mesures appropriées avant qu'une violation ne se produise.

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Combiner GDN et DAM

Une solution de gestion des assets numériques (en anglais « digital asset management », DAM) permet aux organisations de stocker, de gérer et de diffuser efficacement leurs ressources numériques. Et puisque la GDN a pour fonction de protéger les droits de ces assets numériques, il est logique que vous intégriez votre système DAM à une solution de GDN.

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La plupart du temps, vous n'aurez même pas besoin d'investir dans deux outils. Un bon système de DAM comme Wedia est doté de puissantes fonctions de GDN qui vous aideront à contrôler l'accès à vos ressources numériques. Grâce aux dispositifs de permission des utilisateurs, vous pouvez contrôler tout ce qu'un utilisateur fait, ce qu'il voit et avec quoi il interagit dans le DAM.

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Vous pourrez partager en toute sécurité des ressources avec vos employés et collaborateurs externes tout en respectant les droits d'utilisation. Les informations relatives aux droits d'auteur sont également jointes à chaque document, de même que les images et les vidéos en filigrane, afin de garantir que votre contenu n'est pas utilisé sans autorisation.

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Dans la bibliothèque du DAM, vous pouvez également ajouter des informations sur les droits numériques à vos ressources. Ces informations permettent aux utilisateurs de savoir comment utiliser chaque ressource. Ces informations comprennent des éléments tels que les droits sur les modèles, les droits sur l'emplacement, les dates d'expiration et les limitations éventuelles. Ces informations servent de règles pour que votre équipe et les parties externes restent en conformité. 

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Lors du téléchargement de contenus numériques sur Wedia, il est même possible d'ajouter des dates d'expiration. Le DAM envoie des notifications aux utilisateurs pour leur indiquer qu'ils ne doivent pas utiliser les images après une certaine date.

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Wedia vous permettra également d'organiser un grand volume de ressources et leurs variations grâce à des fonctionnalités d'indexation avancées. L'application de métadonnées vous permet de segmenter le contenu, tandis que les étiquettes automatiques et l'extraction de métadonnées basées sur l'IA telles que le texte, l'émotion ou la reconnaissance faciale facilitent la recherche rapide du contenu dont vous avez besoin. 

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En outre, vous pouvez toujours intégrer une GDN dédiée à la solution de DAM Wedia pour obtenir des fonctionnalités plus avancées. Pour en savoir plus sur le DAM Wedia, réservez une démo gratuite.

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